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De vives inquiétudes pour la santé de Saba Kord Afshari, une militante emprisonnée et en grève de la faim

Saba Kord Afshari est une militante des droits des femmes emprisonnée.

Depuis une semaine, elle fait une grève de la faim

Elle a entamé une grève de la faim depuis le 8 mai pour protester contre la pression croissante exercée par le régime sur les familles des prisonniers politiques. Sa mère, Raheleh Ahmadi, est également en prison.

Elle exige que sa mère soit libérée de la prison d’Evine.

La militante civile emprisonnée a appelé les membres de sa famille samedi pour leur annoncer qu’elle avait entamé une grève de la faim. Elle a informé les responsables de la prison de sa décision.

Saba Kord Afshari a fait plusieurs fois des hémorragies à cause d’un ulcère de l’estomac. Sa grève de la faim a donc suscité de vives inquiétudes au sein de sa famille. Depuis le début de sa grève de la faim, la militante civile souffre de fortes douleurs à l’estomac.

Révoltée par les conditions de détention des prisonnières politiques

Kord Afshari a entamé une grève de la faim pour protester contre la pression croissante exercée sur sa famille et sur les familles d’autres prisonnières politiques. Elle se révolte également à cause du refus des autorités à libérer sa mère Raheleh Ahmadi. Celle-ci lutte actuellement contre diverses maladies en prison. Elle devrait être soignée et opérée hors de la prison dès que possible.

Kord Afshari souffre d’un ulcère à l’estomac et d’autres problèmes gastro-intestinaux. Les agents du régime l’ont emmenée à l’hôpital en juillet et en août 2020. Mais, elle est retournée en prison avant de passer ses examens.

Les autorités carcérales ont transféré la militante du quartier des femmes de la prison d’Evine. Puis, elles l’ont bannie de la prison de Qarchak le 9 décembre 2020.

Baladée par les autorités carcérales puis bannie

Le 26 janvier 2021, les agents pénitenciers l’ont battue et traînée dans le quartier 6 où sont détenues les criminelles de droit commun. Ils lui ont dit qu’elle ne méritait pas de rester en compagnie d’autres prisonnières politiques dans un quartier séparé.

On a signalé qu’elle avait contracté la Covid-19 alors qu’elle était emprisonnée dans le quartier 6 de Qarchak.

Les autorités iraniennes ont arrêté Saba Kord Afshari en juin 2019. Puis, elles l’ont condamnée à 15 ans de prison pour des accusations de sécurité nationale liées au fait qu’elle avait retiré son hijab en public.

Raheleh Ahmadi est emprisonnée depuis le 15 février 2020. Les forces du régime l’ont arrêtée pour faire pression sur sa fille et l’ont condamnée à 31 mois de prison.

À la suite de l’exil de Saba à la prison de Qarchak, Mme Ahmadi a souffert de divers troubles nerveux mais est restée privée de traitement médical.