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Les âmes des victimes de novembre 2019 traquent le régime iranien

Ces jours-ci, plus que jamais, il est devenu évident que la chose la plus importante pour le régime iranien, c’est sa lutte pour se maintenir au pouvoir.

Le régime iranien a peur
On le constate dans les voyages de propagande du président du régime iranien, Ebrahim Raïssi, dans les différentes provinces du pays. Egalement, dans la nomination des commandants des pasdarans comme gouverneurs de province, l’augmentation des exécutions de prisonniers sans aucune excuse. On le voit dans ses efforts pour renforcer ses capacités en matière de missiles et de drones afin de couvrir les faiblesses de son armée de l’air. Cela devient évident dans la campagne jusqu’à ses frontières nord avec la République d’Azerbaïdjan. Et, il y a peu, c’est devenu flagrant quand le régime a annulé le grand jour de Cyrus et empêché la présence du peuple sur sa tombe.

Plus important encore, peut-être, les cris de ses responsables de la prière du vendredi sur le danger de l’ »hypocrisie ». Ils sont tous les signes d’un régime désespéré et sans avenir.

Le régime iranien serait-il capable d’affronter le peuple une nouvelle fois ?
Le principal combat du régime est d’éviter de s’impliquer dans les questions de sécurité. En effet, après la manifestation de novembre 2019, si de nouvelles manifestations commençaient, le régime iranien ne serait pas en mesure d’affronter le peuple. La raison en est simple : après avoir tué 1500 personnes, la fureur du peuple s’est agrégée. Tout retournement serait dévastateur pour le régime.

La composition du nouveau « gouvernement des jeunes Hezbollahs » ne laisse aucun doute sur le fait que le Guide suprême du régime, Ali Khamenei, sait mieux que quiconque que son régime est sur le point d’être renversé.

Par conséquent, rien d’autre n’a d’importance pour lui, qu’il s’agisse de l’économie, de l’environnement, des soins de santé de la population ou de l’éducation, et sa seule préoccupation est de garantir la survie de son régime.

Selon les experts, il est trop tard pour étendre les feux qui se propagent
Ebrahim Raisi, en tant que président choisi par le Guide suprême, joue le rôle d’un pompier qui voyage d’une province à l’autre pour éteindre le feu de la fureur du peuple avec sa soi-disant « gestion jihadiste » avant qu’il ne soit trop tard. Cependant, selon les experts de l’Iran, il est déjà trop tard.

Afin d’avoir une compréhension plus objective de cette question, examinons les mots d’Ahmad Alam al-Huda dans le sermon de la prière du vendredi à Mashhad :

« Dans des situations très sensibles, l’ennemi cherche à conspirer, à créer une crise sociale dans le pays et à réaliser ses propres objectifs de malveillance dans cette crise sociale.

« L’ennemi a comploté une cyber-agression contre le système intelligent de distribution de l’essence. Il a troublé la distribution de l’essence afin de créer une rébellion dans le peuple. Ensuite, cette affaire s’est étendue, les stations-service étaient sous pression, les gens n’avaient pas de carburant pour leurs véhicules, et cela s’est transformé en une crise sociale. (Télévision officielle Astan-e-Razavi, 29 octobre 2021)

En parlant de situations sensibles, il a pointé du doigt l’anniversaire des manifestations de novembre 2019. Un événement dont les retombées continuent d’affecter le régime iranien.

Raïssi gesticule partout pour tenter de contenir les mécontentements
Ahmad Alam al-Huda a ouvertement parlé de sa peur du soulèvement du peuple. Il a révélé comment Raïssi a quitté la réunion des ministres des affaires étrangères. Ce dernier s’est précipité dans les stations-service par crainte de l’embrasement des protestations sociales.

« M. le président a quitté la réunion des ministres des affaires étrangères des pays voisins. Il s’est rendu à la station-service. Il a surveillé la scène. Puis il s’est rendu au ministère du pétrole, pour résoudre le problème. Celui-ci sera, selon celui-ci, résolu en une semaine environ.

Pour couvrir la faiblesse militaire du régime, il a déclaré : « Le puissant Iran dispose de forces armées puissantes dans la région. La République islamique d’Iran ne sera jamais dans l’impasse. »

Il a tenté de consoler les forces désespérées du régime qui sont témoins de la faiblesse du régime. Néanmoins, il a parfois été contraint de se confesser sur la situation du régime qui vit ses derniers instants.

L’ennemi sur la scène intérieure a ciblé les espoirs des gens de sorte que les gens [les bassidjis et les officiers des pasdarans] sont déçus. Ainsi, parfois, dans le cyberespace, certains disent sans espoir que rien n’a changé et que le système est sur le point de s’effondrer. »

Source : INU