Le mercredi 27 avril 2022, deux détenus, condamnés pour des infractions liées à la drogue ont été exécutés à la prison de Dastgerd à Ispahan.
HRANA, l’agence de presse des activistes des droits de l’homme, a cité Kurdpa, et a déclaré que les deux détenus s’appelaient Fakhreddin Waledi, âgé de 40 ans et Hossein Joushan, âgé de 37 ans.
Une source a affirmé : « les forces iraniennes ont arrêté Fakhreddin Waledi, il y a quatre ans et la justice l’a condamné à mort. Hossein Joushan est le père d’un enfant de six ans. Il y a cinq ans, il a été arrêté et accusé de contrebande de méthamphétamine. Il a ensuite été condamné à mort. Lors du procès, il a nié les allégations et a insisté sur le fait que la drogue appartenait à quelqu’un d’autre qui s’est enfui après son arrestation. »
Jusqu’à présent, les sources officielles et les médias en Iran n’ont signalé aucune de ces exécutions.
Le compte-rendu le plus récent du Centre de statistiques et de publication des militants des droits de l’homme en Iran (HRA) indique qu’entre le 1er janvier 2021 et le 20 décembre 2021, au moins 299 citoyens, dont quatre délinquants juvéniles, ont été exécutés. En outre, 85 citoyens ont été condamnés à mort au cours de cette période.
Les autorités judiciaires iraniennes n’annoncent pas publiquement plus de 88 % des exécutions. Ces exécutions non déclarées sont appelées « exécutions secrètes » par les organisations de défense des droits humains.
Source : HRANA