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IRAN: Une prisonnière politique en mauvaise santé après son accouchement

La prisonnière politique Soada Khadirzadeh est maintenue dans la prison d’Oroumieh malgré son mauvais état de santé après son accouchement.

La branche 3 du tribunal pénal du comté de Mahabad a fixé une caution de 3 milliards de tomans pour sa libération, que sa famille n’a pas encore réussi à rassembler.

Elle a donné naissance à sa petite fille le 20 juin après deux semaines de retard. Elle n’a été libérée de prison que trois heures avant d’accoucher. Ses jambes et ses bras avaient enflé, et la santé de son bébé était en danger.

Les autorités de la prison d’Oroumieh l’ont transférée dans un centre médical trois heures seulement avant d’accoucher par césarienne.

Elle a été hospitalisée pendant 10 heures. Elle a été privée de tout contact avec sa famille pendant cette période. Elle n’a parlé qu’une seule fois à ses proches par téléphone.

Le soir même, elle a été renvoyée dans le quartier des femmes de la prison centrale d’Oroumieh sans avoir terminé son traitement.

Une source connaissant bien l’affaire a déclaré : « Soada a récemment donné naissance à sa petite fille dans des conditions de détention torturantes. Elle a du mal à allaiter son bébé en l’absence d’un bon service de restauration, et les autorités pénitentiaires ne font rien pour améliorer leurs conditions. »

La prisonnière politique Soada Khadirzadeh, 32 ans, est originaire de Piranshahr, dans la province de l’Azerbaïdjan occidental. Elle est mariée et elle a deux enfants. Elle était enceinte d’un mois lorsqu’elle a été arrêtée.

Les forces de sécurité ont arrêté Mme Khadirzadeh le 14 octobre 2021. On ignore à ce jour pourquoi et sur quelles charges elle a été arrêtée.

Le 8 novembre 2021, elle a été transférée du centre de détention des pasdarans à la prison centrale d’Oroumieh. Elle a été privée de visites familiales ou de l’accès à un avocat tout au long de sa détention.

La prisonnière politique Soada Khadirzadeh est dans un état physique critique et souffre d’un disque lombaire. Elle a également un problème cardiaque. Néanmoins, l’enquêteur et les autorités de la prison ont rejeté sa demande de libération conditionnelle, même sous caution.

Source : Iran HRM