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Protestations dans plusieurs villes pour protester contre la dégradation de la situation économique

De la capitale, Téhéran, à des villes comme Isfahan et Yasuj, des manifestants de différents secteurs sont descendus dans la rue pour exprimer leurs frustrations et réclamer des changements. Ces protestations font suite à l’élection récente du président Massoud Pezeshkian et soulignent la désillusion croissante de la population quant à la capacité du gouvernement à résoudre ses problèmes.

À Ispahan et à Téhéran, les retraités de l’industrie sidérurgique se sont rassemblés pour réclamer de meilleures pensions dans un contexte de flambée du coût de la vie. Selon les lois du régime, le gouvernement doit ajuster les pensions en fonction du coût de la vie. Cependant, alors que l’inflation et les prix continuent d’augmenter, les pensions n’ont pas suivi, laissant les retraités dans une situation difficile.

Les manifestants ont scandé « Criez pour vos droits ! » à Ispahan, reprochant au régime de prétendre suivre les préceptes de l’islam alors qu’il ne soutient pas son peuple. « Nous n’obtiendrons nos droits que dans la rue », ont-ils déclaré.

À Shush et à Kermanshah, les retraités de l’Organisation de la sécurité sociale ont manifesté, dénonçant l’incompétence du gouvernement, réclamant des pensions plus élevées et la satisfaction de leurs besoins fondamentaux. À Kermanshah, les manifestants ont également demandé la libération de Sharifeh Mohammadi, un militant syndicaliste condamné à mort par le régime.

« Sharifeh Mohammadi doit être libéré », ont-ils scandé, soulignant l’incapacité du régime à assumer ses responsabilités légales dans un contexte d’inflation galopante et de dépréciation du rial.

À Yasuj, les habitants des villes environnantes se sont mobilisés contre les pénuries d’eau dues à la mauvaise gestion des ressources par le régime. Ces dernières semaines, des manifestations similaires ont eu lieu dans tout le pays, critiquant les politiques destructrices qui ont conduit à un accès inadéquat à l’eau et à l’électricité.

Pendant ce temps, les travailleurs du secteur pétrolier poursuivent leurs grèves dans tout le pays, avec 123 entreprises et plus de 24 000 travailleurs qui y participent depuis la fin du mois de juin. Les grévistes réclament une augmentation de salaire de 35 %, correspondant au taux d’inflation de 45 %, ainsi qu’un horaire de travail de 14 jours de travail et de 14 jours de repos, et la suppression des sous-traitants.

Alors que la crise économique iranienne s’aggrave, le régime est confronté à une pression croissante de la part de ses citoyens, qui sont de plus en plus enclins à descendre dans la rue pour revendiquer leurs droits et leurs besoins fondamentaux.

Les manifestations en cours suggèrent que l’emprise du régime pourrait s’affaiblir à mesure que les Iraniens expriment leur mécontentement et réclament des changements significatifs.

Source : Stop Fundamentalism