My Blog

Le Parlement français demande l’inscription des pasdarans et des bassidjis sur liste noire

01/02/2025 Les législateurs français demandent l’inscription des pasdarans sur liste noire en raison des violations des droits de l’homme en Iran
Le Parlement français a exprimé sa profonde inquiétude face aux graves violations des droits de l’homme en Iran. En adoptant une résolution, il a demandé l’inscription du Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI) et de l’organisation du Bassidj sur la liste des entités terroristes.

La résolution met en évidence le rôle important joué par le Corps des gardiens de la révolution islamique et l’organisation du Bassidj dans les violations des droits de l’homme. Les législateurs français ont exhorté la France et l’Union européenne à désigner les pasdarans et ses affiliés, tels que les milices du Bassidj et la Force Qods, comme des organisations terroristes.

Le mercredi 29 janvier 2025, les législateurs français ont déclaré leur soutien inconditionnel au mouvement de protestation iranien, affirmant que les femmes du monde entier ont le droit de disposer de leur corps, y compris de ne pas être soumises à des codes vestimentaires forcés. La résolution demande instamment aux autorités iraniennes de mettre fin aux lois sur le hijab obligatoire et de libérer immédiatement toutes les personnes arrêtées pour avoir protesté ou violé ces lois.

Discrimination systématique à l’égard des femmes
L’article 1 de la résolution stipule ce qui suit:

« La discrimination systématique imposée par le régime iranien aux femmes par le biais de lois et de règlements qui restreignent gravement leurs libertés, leurs moyens de subsistance et leurs vies est condamnée.

Le Parlement français
Le Parlement français a réitéré son soutien inconditionnel au mouvement de protestation iranien et a insisté sur la liberté vestimentaire des femmes.

Appel à mettre fin à la peine de mort et aux arrestations arbitraires
La résolution demande instamment aux autorités iraniennes de mettre fin à l’application de la peine de mort et de libérer immédiatement et sans condition toutes les personnes arrêtées et détenues arbitrairement pour avoir participé à des manifestations, pour avoir défié l’obligation de porter le hijab ou pour s’être opposées à cette obligation.

Elle a également appelé le régime iranien à indemniser les victimes de la répression des manifestations de septembre 2022 et leurs familles, et à coopérer avec le rapporteur spécial et les missions d’enquête internationales.

Liste noire du Corps des gardiens de la révolution islamique (les pasdarans)
La résolution réaffirme les preuves documentées de l’implication des pasdarans et des forces du Bassidj dans de graves violations des droits de l’homme. Le Parlement français a exhorté la France et l’UE à inscrire le CGRI et ses affiliés, tels que les milices bassidjis et la Force Qods, sur la liste noire des organisations terroristes.

Renforcer les mesures juridiques contre les autorités iraniennes
Le Parlement français a également demandé au gouvernement français de poursuivre ses efforts au niveau européen pour que les responsables iraniens répondent de leurs actes devant les tribunaux internationaux et pour renforcer les sanctions contre les dirigeants iraniens responsables de violations généralisées et systématiques des droits des femmes et des filles en Iran.

Soutien du Parlement européen
Dans la lignée de ces actions, le Parlement européen a également adopté une résolution le 28 novembre 2024, condamnant l’aggravation de la répression des femmes et la détérioration de la situation des droits de l’homme en Iran. La résolution souligne spécifiquement les violations des droits des femmes par le régime iranien et appelle à l’abolition des lois sur le hijab obligatoire et des réglementations discriminatoires en matière de genre, y compris la loi sur la « promotion de la chasteté et du hijab ».

Dans une résolution distincte, le Parlement européen a critiqué la suppression systématique des droits de l’homme en Iran. Il a condamné les condamnations à mort prononcées à l’encontre de Pakhshan Azizi, militant des droits de l’homme, et de Verishe Moradi, travailleuse humanitaire, et a exhorté le régime iranien à mettre fin à sa pratique de la diplomatie de l’otage.

Ces résolutions soulignent l’inquiétude croissante de la communauté internationale face à la situation des droits de l’homme en Iran, en particulier en ce qui concerne les droits des femmes et le recours fréquent à la peine de mort.

Conclusion
Le Parlement français a adopté une résolution condamnant les graves violations des droits de l’homme en Iran et demandant l’inscription sur liste noire du CGRI et des forces Basij. La résolution souligne leur rôle dans la répression des manifestations et la violation des droits de l’homme, en particulier des droits des femmes. Elle demande instamment à la France et à l’Union européenne de désigner ces groupes comme des organisations terroristes. Les législateurs ont également condamné l’application de la peine de mort par l’Iran et exigé la libération des personnes arrêtées pour avoir protesté ou s’être opposées aux lois sur le hijab obligatoire. Dans le même ordre d’idées, le Parlement européen a adopté le 28 novembre 2024 une résolution critiquant la répression des femmes et les violations systématiques des droits en Iran.