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IRAN: Le prisonnier politique Arjang Davoudi risque de perdre la vue

Selon les dernières informations en provenance de la prison de Gohardacht à Karadj, Arjang Davoudi risque de perdre la vue des deux yeux.

Ce prisonnier politique de 69 ans souffre de cataractes depuis deux ans. Il est privé de tout traitement médical. Aujourd’hui, Arjang Davoudi risque de perdre la vue des deux yeux.

Les médecins disent qu’il doit être opéré d’urgence, mais les autorités pénitentiaires de Gohardacht ont refusé de l’envoyer à l’hôpital.

Il y a environ deux ans, Arjang Davoudi s’était rendu chez un ophtalmologue de la prison de Zahedan et était censé se faire opérer les yeux dans cette ville. Cependant, cette opération en raison de l’épidémie de coronavirus.

Après son transfert à Téhéran, M. Davoudi a fait un suivi à plusieurs reprises de la question de ses yeux auprès des autorités carcérales de Gohardacht.

Enfin, au cours de l’hiver 2022, il a été emmené à l’hôpital Farabi pour un examen. Après avoir effectué les tests nécessaires, il était censé subir des opérations en mars 2022.

Mais les autorités ont de nouveau empêché l’opération. Aujourd’hui, 14 mois après son transfert à la prison de Gohardacht, aucune mesure sérieuse n’a été prise pour résoudre son problème de vue.

Informations contextuelles
Le prisonnier politique Arjang Davoudi, 69 ans, est diplômé en génie mécanique et en gestion industrielle de l’université du Texas.

Il est emprisonné depuis 2003 pour 19 ans sans un seul jour d’autorisation de sortie.

Arjang Davoudi a été condamné à 15 ans de prison pour avoir fondé le « Mouvement de la liberté des Iraniens » et « la Confédération des étudiants iraniens ». Il a également été privé de ses droits sociaux pendant cinq ans.

Il a été définitivement écarté de la direction du complexe éducatif et culturel Parto-Hekmat. Il a également été condamné à une peine supplémentaire de 74 coups de fouet et a été éloigné dans les prisons du sud de l’Iran.

En octobre 2016, M. Davoudi a été banni de la prison de Gohardasht, en banlieue de Téhéran, aux prisons de Zabol et de Zahedan dans le sud-est du pays.

A Zahedan, un tortionnaire nommé Gholamreza Qadir l’a poussé dans les escaliers, ce qui lui a valu une fracture grave de l’os de la cuisse de la jambe droite. Il ne peut plus marcher ni se déplacer tout seul. Il doit également subir une opération chirurgicale pour réparer sa jambe.

Il a été renvoyé de Zabol à la prison de Gohardasht en avril 2021.

Source : Iran HRM