29/04/2025 Le régime totalitaire iranien a lancé une nouvelle vague d’exécutions d’une intensité sans précédent et alarmante. En l’espace de trois jours seulement, au moins 20 prisonniers ont été exécutés dans différentes prisons du pays. Cela équivaut à une moyenne de quatre exécutions par jour, soit une personne qui passe à la potence toutes les quatre heures.Exécutions dans quatre prisons : Hamedan, Arak, Rasht et Gorgan
Au début du mois d’avril, quatre prisonniers ont été pendus dans quatre prisons différentes en Iran :
Akbar Sheikhi, 25 ans, originaire de Hamedan, a été exécuté à la prison de Hamedan pour des accusations liées à la drogue.
Reza Tabarteh Farahani, originaire d’Arak, a été exécuté dans la prison d’Arak pour viol.
Mehdi Fathollahpour, originaire d’Abyek dans la province de Qazvin, est mort à la prison de Lakan à Rasht à la suite d’accusations liées à la drogue.
Hossein Bahari, 34 ans, de Gorgan, a été exécuté à la prison de Gorgan pour meurtre.
Qezel Hesar, Yazd, Khorramabad et Yasuj : centres de condamnations à mort
Dans la prison de Qezel Hesar à Karaj, au moins sept détenus ont été exécutés, dont beaucoup avaient été condamnés pour des délits liés à la drogue ou pour moharebeh (inimitié à l’égard de Dieu). Parmi eux figurent Emanollah Barahouei, Mohammad Ali Naseri et Akbar Mousavi.
Dans la prison de Yazd, quatre détenus – dont Vahid Narouei et Yaroli Mahmoudvand – ont été exécutés pour des motifs liés à la drogue. Dans la prison de Khorramabad, Saeed Derikvand a été exécuté pour meurtre.
La partie la plus tragique de cet article concerne peut-être l’exécution de deux jeunes de Bandar Abbas. Behnam Bargpoosh, arrêté à l’âge de 13 ans et exécuté à 19 ans, et Mohammad Ahmadzadeh, arrêté à 18 ans et exécuté à 24 ans. Cet acte constitue une violation flagrante de la Convention relative aux droits de l’enfant.
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