12/05/2025 Un tribunal fédéral américain a jugé le régime iranien responsable de son rôle dans la détention et la torture d’Amer Fakhoury, un citoyen libano-américain arrêté au Liban en 2019. Ce jugement intervient après près de quatre ans de poursuites judiciaires menées par la famille Fakhoury.
La famille Fakhoury a déclaré que le régime iranien était impliqué dans l’arrestation de leur père par l’intermédiaire de son groupe mandataire, le Hezbollah au Liban. C’est la première fois qu’un tribunal américain reconnaît officiellement un tel lien.
Amer Fakhoury, ancien militaire au Sud-Liban, a été arrêté lors d’un voyage dans le pays en septembre 2019 et fait face à de graves accusations. Il est rentré aux États-Unis en mars 2020 après avoir été acquitté par la Cour suprême du Liban, mais est décédé en septembre de la même année des suites d’un cancer et de complications liées à sa détention.
La famille Fakhoury a salué la décision de la Cour, affirmant qu’elle pourrait ouvrir la voie à des actions en justice au nom d’autres citoyens ayant subi des pressions ou été détenus au Liban.
Elle a également appelé à des sanctions contre les responsables libanais accusés de collaboration avec le Hezbollah et le régime iranien.
Les partisans du Hezbollah ont commis à plusieurs reprises des violences et des répressions contre des citoyens au Liban ces dernières années.
Il y a trois ans, Dima Sadek, une journaliste chiite libanaise critique du Hezbollah, a reçu des menaces d’agression sexuelle et de meurtre après avoir condamné l’attaque contre Salman Rushdie.
À l’époque, un responsable anonyme du Hezbollah avait déclaré à Reuters que le groupe n’avait pas connaissance de l’attaque contre Salman Rushdie par un homme d’origine libanaise (Hadi Matar) et ne pouvait donc pas commenter.
Le régime iranien reconnu responsable de la torture d’un otage américain au Liban Pendant ce temps, les partisans du Hezbollah sur les réseaux sociaux ont qualifié l’attaque de « coup de couteau sacré » et ont décrit l’assaillant comme « courageux » et un « héros ».
Source : Iran Focus