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Quelle est la solution pour l’Iran ? Une question qui résonne à chaque heure de guerre

25/06/2025 À chaque heure qui passe, avec l’escalade du conflit entre l’Iran et Israël, une question pressante se fait entendre dans le cœur des Iraniens qui aspirent à la liberté et à la souveraineté : Quelle est la solution pour l’Iran ? Cette guerre aurait-elle pu être évitée ? Était-ce inévitable ?

Cette question n’est pas nouvelle. Il persiste dans la conscience collective du peuple iranien depuis plus de quatre décennies—depuis 1979, lorsque Ruhollah Khomeini a pris en otage la révolution et établi le règne absolu du Guide suprême sous la doctrine du Velayat-e-Faqih. À partir de ce moment, il a systématiquement démantelé le droit du peuple à l’autodétermination, supprimé les libertés fondamentales et transformé l’Iran en une base pour exporter l’extrémisme et le terrorisme.

La guerre personnelle de Khomeiny—ce qu’il appelait cyniquement la « Guerre de la Bénédiction Divine » et la « Défense Sacrée » — a vu la guerre Iran-Irak de huit ans devenir un outil pour consolider la répression interne. Son régime a fermé la presse libre, interdit la pensée indépendante et rempli les prisons de dissidents. La jeunesse iranienne—sa génération la plus optimiste et éprise de liberté — ont été exécutées en masse, leurs tombes couvrant les cimetières d’une nation réduite au silence. Dans le même temps, le régime a lancé une campagne internationale de terreur sous prétexte d’« exportation de la révolution », ce qui en réalité signifiait diffuser l’idéologie théocratique dangereuse du régime.

Depuis lors et jusqu’à aujourd’hui, les dirigeants successifs de la République islamique de l’Iran ont imposé des politiques coercitives dans tous les aspects de la vie — depuis les codes vestimentaires obligatoires et le dogme religieux imposé jusqu’à un appareil de sécurité impitoyable qui piétine les droits les plus fondamentaux du peuple iranien. Aujourd’hui, le régime a atteint un nouveau point extrême : il utilise le peuple iranien comme bouclier humain dans sa quête d’armes nucléaires, attirant la guerre étrangère directement sur le sol iranien.

Dans ce contexte amer, le peuple iranien est une fois de plus forcé de se demander : Quelle est la voie à suivre ? Quelle est la véritable solution pour l’Iran ? Comment le pays qui autrefois portait les espoirs de millions de personnes pour la démocratie, la sécurité et la prospérité est-il devenu une rampe de lancement pour l’agression étrangère et la tyrannie intérieure ?

Aujourd’hui, au milieu d’une autre guerre antipatriotique imposée par le régime, l’attention internationale se tourne à nouveau vers ce qui est devenu connu comme la solution iranienne. Une vérité est maintenant plus claire que jamais : le Moyen-Orient — et en fait le monde—ne connaîtront pas la paix tant que ce régime restera au pouvoir. Qu’il possède ou non des armes nucléaires, le régime est la cause principale de l’instabilité régionale, de la guerre et de la répression.

Il est temps que la communauté internationale soutienne une solution réelle et pratique—qui soit iranienne dans son origine, démocratique dans sa nature et viable dans son exécution. Cette solution a été présentée clairement et de manière cohérente par Mme Maryam Rajavi, la présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI). Le 18 juin 2025, dans un discours historique au Parlement européen à Strasbourg, elle a déclaré : « La seule solution viable reste le renversement de ce régime par le peuple iranien et la résistance iranienne. Il y a vingt et un ans, je me suis levé dans ce même parlement et j’ai déclaré que la solution pour l’Iran ne réside ni dans l’apaisement ni dans la guerre, mais dans une troisième option : CHANGEMENT DE RÉGIME PAR LE PEUPLE D’IRAN ET LA RÉSISTANCE ORGANISÉE. J’AI AVERTI QUE « LA POLITIQUE D’APAISEMENT ENCOURAGE LE RÉGIME CLÉRICAL À PERSISTER DANS SES POLITIQUES ET, FINALEMENT, IMPOSE LA GUERRE AUX NATIONS OCCIDENTALES.

J’AI DIT : « Ne permettons pas que l’expérience de Munich soit répétée—avec des ecclésiastiques armés de bombes nucléaires. ET AUJOURD’HUI, NOUS VOYONS QUE L’APAISEMENT A EFFECTIVEMENT CONDUIT À L’IMPOSITION DE LA GUERRE. ENCORE UNE FOIS, JE SOULIGNE : UNE PAIX ET UNE SÉCURITÉ DURABLES DANS CETTE PARTIE DU MONDE NÉCESSITENT UN CHANGEMENT DE RÉGIME EN IRAN, PROVOQUÉ PAR LE PEUPLE D’IRAN ET LA RÉSISTANCE IRANIENNE.

Une alternative ne peut pas être imposée d’en haut, comme cela a été fait il y a un siècle lorsque la Grande-Bretagne a installé un monarque sur rendez-vous. ON NE PEUT PAS NON PLUS FORCER LE PEUPLE, COMME LE COUP D’ÉTAT DE 1953 DES ÉTATS-UNIS CONTRE LE GOUVERNEMENT NATIONALISTE DU DR. MOSSADEGH, PAR LA REPRESSION, LES EXÉCUTIONS ET LA TORTURE. C’EST PRÉCISÉMENT POURQUOI NOUS DISONS : NI LE SHAH NI LES MOLLAHS — LE PEUPLE D’IRAN N’ACCEPTERA AUCUNE FORME DE DICTATURE ET EXIGERA LA LIBERTÉ.”

Le peuple iranien a payé un prix inimaginable ces 45 dernières années. Ils ont été confrontés à des balles, aux murs de prison, à la censure et à la trahison internationale. Pourtant, ils n’ont pas abandonné. Ils continuent de se battre pour une république démocratique où la souveraineté appartient au peuple—pas aux monarques ou aux mollahs.

Maintenant, plus que jamais, le monde doit se tenir aux côtés du peuple iranien et soutenir sa demande légitime de changement de régime. Non pas par une intervention étrangère, ni par l’apaisement—mais en donnant le pouvoir à une résistance démocratique et organisée et en reconnaissant le droit du peuple iranien de façonner son propre avenir.

Ce n’est pas seulement le combat de l’Iran. C’est un combat pour la paix et la sécurité au Moyen-Orient et dans le monde.