15/08/2025 Maryam Akbari Monfared, prisonnière politique, passe sa 16e année à la prison de Qarchak dans des conditions désastreuses. Arrêtée en 2009, elle est confrontée à une grave détérioration de son état de santé en raison du refus de soins médicaux. Son cas met en évidence la nécessité urgente de s’occuper de la santé des prisonniers politiques en Iran. La communauté internationale doit agir rapidement pour protéger sa vie et ses droits.
Environnement difficile et dangereux
Le quartier des femmes de la prison de Qarchak met en danger les prisonniers politiques. La semaine dernière, un prisonnier afghan a été égorgé lors d’un affrontement violent, ce qui a mis en évidence l’absence de séparation entre les prisonniers politiques et les délinquants violents. Cet environnement tendu menace quotidiennement la sécurité de Maryam Akbari Monfared. La surpopulation, les mauvaises conditions d’hygiène et les installations limitées aggravent la situation, créant un risque pour la santé.
Problèmes de santé graves sans traitement
Maryam souffre d’un dysfonctionnement de la thyroïde, de polyarthrite rhumatoïde, de problèmes de disques lombaires et de problèmes hépatiques. Ces maladies chroniques nécessitent des soins spécialisés, mais les autorités pénitentiaires lui refusent l’accès aux traitements. L’aggravation de son état de santé pourrait entraîner des dommages irréversibles, tels que la paralysie ou la défaillance d’un organe. Les experts médicaux avertissent que les retards dans les soins menacent directement sa vie.
Persécution judiciaire et nouvelles accusations
Après avoir purgé une peine de 15 ans en novembre 2024, Maryam devait purger une peine supplémentaire de deux ans. Les autorités ont déposé de nouvelles accusations, notamment de propagande contre le régime et de diffusion de fausses nouvelles, liées à ses efforts pour dénoncer les conditions de détention. Son avocat soupçonne que ces accusations visent à saisir les biens de sa famille, ajoutant ainsi une pression financière à son calvaire. Ce harcèlement judiciaire vise à faire taire son activisme.
Une action internationale s’impose d’urgence
Les organisations de défense des droits de l’homme suivent de près la situation de Maryam et demandent instamment sa libération immédiate ou son transfert dans un lieu plus sûr bénéficiant de soins médicaux. Son maintien en détention risque d’avoir des conséquences fatales. Les défenseurs des droits de l’homme appellent à une pression mondiale pour que l’Iran respecte ses obligations en matière de droits de l’homme. Sans une action rapide, la santé de Maryam se détériorera davantage.
Conditions de détention désastreuses
Le quartier des femmes de Qarchak soumet les détenues à de mauvaises conditions, à la violence et à des installations médicales inadéquates. Les conflits et les crises sanitaires sont fréquents, ce qui accroît les risques pour les prisonnières politiques comme Maryam. Ces conditions alimentent les demandes de réforme formulées par les défenseurs des droits de l’homme du monde entier.
Un symbole de résistance
Le cas de Maryam Akbari Monfared symbolise la répression systématique des prisonniers politiques en Iran. Sa détention dans des conditions dangereuses et le refus de soins médicaux violent les droits fondamentaux. La communauté internationale doit agir de toute urgence pour lui sauver la vie et protéger d’autres personnes se trouvant dans des conditions similaires. Sa résilience est une source d’inspiration pour les appels à la justice et à l’obligation de rendre des comptes.