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iran: Les infirmières iraniennes qui luttent contre la COVID-19 sont contraintes d’émigrer

Published: 16 May 2021picture from Iran focus website
Le phénomène de migration des infirmières iraniennes vers d’autres pays existait déjà.

Le taux de migration des infirmières augmente
Mais avec l’apparition de la pandémie du coronavirus, l’écart entre le statut d’emploi et le bien-être des infirmières en Iran et à l’étranger s’est creusé. Par conséquent, le taux de migration des infirmières à l’étranger a augmenté.

Depuis le début de la crise du coronavirus l’année dernière, les infirmières ont montré qu’elles sont à l’avant-garde de la santé publique dans la lutte contre cette grande pandémie. Or, c’est une lutte qui n’aurait pas été possible sans la présence des infirmières.

Au cours de cette période, les infirmières ont fait de nombreux sacrifices dans différents pays du monde, y compris en Iran. En tant que héroïnes de la santé, elles ont pu asseoir leur position dans la défense de la santé de la société et montrer leur rôle important dans la lutte contre les maladies. Cependant, malheureusement, certaines d’entre elles ont perdu la vie de cette manière.

Avec l’apparition de la pandémie du coronavirus, plusieurs pays, notamment en Occident et au Moyen-Orient, ont eu un besoin urgent d’infirmières. Ils ont mis à leur disposition de nombreuses installations.

C’est l’une des principales raisons de la migration des infirmières iraniennes vers d’autres pays. Il existe une énorme différence de qualité en termes d’installations et d’avantages entre l’Iran et ces pays.

1000 infirmières émigrent chaque année
Bien qu’il n’existe pas de statistiques exactes à ce sujet, on dit qu’environ un millier d’infirmières émigrent d’Iran chaque année dans le but de trouver de meilleures opportunités d’emploi et plus de bien-être.

Les infirmières ont été formées pendant de nombreuses années et ont acquis une expérience précieuse. Les perdre cause un grave préjudice au système de santé, qu’il est très difficile de compenser. L’Iran forme environ 10 000 infirmières par an. Donc, en raison du départ à la retraite de nombreuses infirmières et du besoin croissant du système de santé en infirmières, la crise de pénurie d’infirmières s’intensifie de jour en jour. Cette pénurie a un grand impact sur la qualité des services infirmiers.

Le manque de personnel infirmier d’une part et l’occupation de la plupart des lits d’hôpitaux par les patients de la COVID-19 d’autre part ont provoqué l’épuisement physique et mental des infirmières.

Les autorités leur ont fait beaucoup de promesses, non tenues
Les responsables iraniens de l’Organisation du programme et du budget et le Président ont promis d’accorder une attention particulière aux infirmières et de résoudre leurs problèmes. Même le Guide suprême du régime a insisté sur la nécessité de répondre aux demandes accumulées par les infirmières. Cependant, dans la pratique, il n’y a eu aucune action concrète à cet égard.

La prime Coronavirus promise aux infirmières en plus de leur salaire normal n’était destinée qu’à la propagande du gouvernement et elle était très faible. On peut même dire que les montants versés étaient une insulte aux infirmières. La réduction du temps de travail est une autre promesse faite à de nombreuses infirmières qui travaillent dans des hôpitaux s’occupant de patients atteints de la Covid. Mais les autorités iraniennes n’ont pas tenu leur promesse.

Un test de recrutement devait être organisé et un nombre important d’infirmières devait être recruté. Toutefois, le sort de ce test de recrutement est toujours inconnu et s’est arrêté dans le cycle de la bureaucratie corrompue de l’Iran.

Les universités médicales du pays emploient de nombreuses infirmières sous contrat de 89 jours. On a récemment dit qu’elles étaient employées pour un an. Mais le gouvernement a toute latitude pour les expulser quand il le souhaite.

Une loi sur les tarifs infirmières… oubliée
Et jusqu’à présent, la loi sur les tarifs infirmiers, promise à de nombreuses reprises, est toujours en cours d’adoption entre le parlement et le gouvernement. On ne l’a pas mise en œuvre.

Le coronavirus a infecté plus de 50 000 infirmières. La priorité devrait donc être de vacciner les infirmières. Celles qui sont en première ligne pour fournir des services de santé aux patients.

Bien que la vaccination ait commencé il y a longtemps, la négligence et la mauvaise gestion du gouvernement dans ce domaine font que de nombreuses infirmières n’ont pas encore reçu le vaccin contre le coronavirus.

Source : Iran Focus (site anglais)