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La vie du prisonnier politique Javad Hosseini Nejad est en danger dans un service psychiatrique

Les autorités iraniennes n’ont pas autorisé le prisonnier politique Javad Hosseini Nejad à rendre une dernière visite à sa mère et à sa sœur.

Les mollahs iraniens transfèrent le prisonnier politique dans un hôpital psychiatrique
Les nouvelles de la prison de Vakilabad à Mashhad indiquent le transfert du prisonnier politique Javad Hosseini Nejad dans un service pour malades mentaux où sa vie est en danger.

Le vendredi 27 août 2021, les autorités de la prison centrale de Mashhad (ou Vakilabad) ont transféré le prisonnier politique Javad Hosseini Nejad du quartier général 3 au quartier général 2. C’est là qu’elles détiennent les malades mentaux et les prisonniers dangereux.

Le transfert du prisonnier politique Javad Hosseini Nejad vers le quartier des prisonniers dangereux constitue une menace sérieuse pour sa vie. Les autorités ont délibérément planifié ce transfert pour exercer davantage de pression sur lui.

Les forces iraniennes ont arrêté Javad Hosseini Nejad, une première fois, lors des manifestations de novembre 2019. Puis, une deuxième fois le 11 juillet 2020. Il a passé un mois en isolement. La justice l’a finalement condamné à 5 ans de prison.

En mai 2021, la santé de sa mère se détériorait en raison d’un cancer. Malgré cela, les autorités pénitentiaires ne lui ont pas accordé de permission temporaire pour qu’il puisse rendre visite à sa mère pour la dernière fois. Elle est morte en se languissant de voir son fils.

La semaine dernière également, la sœur de Javad est décédée des suites d’une infection au coronavirus. Là encore, les autorités pénitentiaires ne lui ont pas permis d’assister aux funérailles de sa sœur.

Ces mesures sont des exemples clairs de torture des prisonniers.

Le transfert du prisonnier met sa vie en danger
Il convient de noter que le transfert de prisonniers politiques dans les quartiers des criminels ordinaires et dangereux, en plus de violer le principe de ségrégation des crimes, est l’une des méthodes bien connues du régime clérical pour torturer les prisonniers politiques.

Le prisonnier politique Alireza Shir-Mohammad Ali a été assassiné dans la prison du Grand Téhéran, après son transfert dans le quartier des criminels dangereux. L’un d’eux a provoqué une bagarre au cours de laquelle il a pu tuer Alireza. Le directeur de la prison avait engagé le dangereux criminel pour tuer le prisonnier politique Alireza Shir-Mohammad Ali. Les autorités l’avaient arrêté lors d’une manifestation.

Source : Iran HRM