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IRAN//Trois prisonnières politiques accusées de rébellion armée (Baghi)

Le 9 décembre au tribunal d’Evine, les prisonnières politiques Forough Taghipour et Marzieh Farsi, ainsi que Nasim Gholami Fard, ont été inculpées de « rébellion armée (Baghi) », ce qui pourrait avoir de graves conséquences. Leur collaboration présumée avec un parti politique d’opposition a été présentée comme une preuve de ce chef d’accusation.

Les anciennes prisonnières politiques Taghipour et Farsi ont été arrêtées par les forces de sécurité à Téhéran le 21 août, tandis que Gholami a été appréhendée à Téhéran sur la base d’accusations de collaboration avec un parti d’opposition politique et a ensuite été détenue à la prison d’Evine. La mesure dans laquelle les affaires juridiques des prisonnière politiques sont liées entre elles n’est pas claire.

Pendant l’incarcération de l’une des prisonnières politiques, Gholami, celle-ci a entamé une grève de la faim, qui s’est achevée après avoir reçu des promesses de la part des autorités. Dans le système juridique iranien, l’accusation de Baghi est passible de la peine de mort, de l’amputation de la main droite et de la jambe gauche, et de l’exil.

Les prisonnières politiques, Taghipour et Farsi, ont toutes deux des antécédents documentés d’arrestations et de condamnations liées à leur militantisme. La gravité des accusations souligne les difficultés auxquelles sont confrontés les prisonnières politiques dans le paysage judiciaire iranien.

Source : HRANA