Dans la soirée du vendredi 19 janvier 2024, une femme de 20 ans nommée Anahita Amirpour a été tuée dans le quartier de Nezamabad à Borujerd par les tirs directs d’officiers en civil du Département du Renseignement de Borujerd.
Selon les informations d’Iran Human Rights Monitor (IranHRM), Anahita Amirpour, étudiante en premier semestre d’éducation physique à l’Université Islamique Azad de Borujerd, ainsi que Mohammad Jalayi Far, également étudiant en éducation physique, conduisaient une Peugeot 206 qui est tombée dans une embuscade tendue par des officiers en civil dans la nuit du vendredi 19 janvier.
Anahita Amirpour est morte sur le coup, tandis que Mohammad Jalayi Far est gravement blessé. Il est actuellement soigné et hospitalisé dans l’unité de soins intensifs de l’hôpital Chamran.
Une source proche d’IranHRM a déclaré que les forces de sécurité en civil ont d’abord attaqué le véhicule transportant ces deux étudiants. Ils ont tenté d’arrêter la voiture, mais comme les agents en civil ne portaient pas d’uniforme de police, le conducteur du véhicule a cru que ces individus avaient l’intention de voler la voiture. Ils ne se sont donc pas arrêtés et ont voulu quitter rapidement la zone, mais ils ont essuyé des tirs des forces de sécurité.
Dimanche, les services de sécurité ont convoqué et sévèrement menacé deux membres du personnel de l’hôpital de Chamran. Ils ont également fait pression sur la famille et les amis d’Anahita Amirpour. En outre, ils ont tenté d’établir un lien entre cet incident et les explosions survenues à Kerman, afin de transformer cet assassinat délibéré commis par le régime en une affaire de sécurité par le biais de la planification de scénarios. Au cours des deux derniers jours, les familles de ces deux étudiants ont subi des pressions pour qu’elles ne fournissent aucune information sur cette affaire et pour que les crimes des agents de sécurité ne soient pas ébruités.
Source : Iran HRM